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Tristan et Iseut

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Tristan et Iseut Empty Tristan et Iseut

Message par HBahia Sam 17 Sep - 19:50

Oui, je sais, c'est un peu nul mais il faut meubler le site, donc:
l'année dernière, j'avais un prof de français qui nous a demandé de faire un texte sur le célèbre livre Tristan et Iseut de ... bah, je sais plus de qui il est... On a donc fait un texte qui n'apparait pas dans le livre pour ceux qui connaissent, le combat de Tristan contre le Mohrolt (le mohrolt qui était l'oncle d'Iseut...) En bref, il doit l'affronter pour que son roi n'est plus à livrer des jeunes gens au roi d'Irlande, ils vont donc tous les deux sur l'île Saint-Samson.
Voici mon petit texte : (c'est du point de vue de Tristan)
J'étais presque arrivé sur l'île Saint-Samson. Je pouvais la distinguer. Elle me semblait très petite : le Morholt n'y mettrait pas un pied ! Malgré cela, son sable couleur de cendre et sa lugubre forêt me faisaient froid dans le dos. Je décidai de me tourner vers la barque de mon adversaire. Celui-ci me dévisageait férocement. Comme pour me dire : « Fais tes prières, jeune sot ! ». Bien vite, je le dévisageais à mon tour. Nos regards se croisèrent durant de longues minutes. Ces dernières minutes me semblaient des heures. Nous accostâmes enfin sur l'île. Le sable était froid, aucun être vivant alentours. L'île était, en réalité, bien plus grande que ce que je pensais. Je ne pouvais m'empêcher de penser que jamais je ne survivrai à ce combat. Par peine et par colère, je repoussai ma barque au large, jusqu'à ne plus la voir, puis partis, en suivant le Morholt, dans les profondeurs de la forêt. Je regardais le ciel qui, comme par magie, devint orageux. Une forte odeur de cadavres en putréfaction se dégageait de cette île maudite. Le manque de lumière était tel que je ne voyais presque pas ce qui se situait devant moi. Aucun son ne sortait de cet endroit hormis les croassements des corbeaux et des vautours qui tournoyaient autour de nous en quête de charognes à déguster. Je n'avais jamais eu aussi peur de la mort. Le Morholt s'en aperçut et me dit de sa voix ténébreuse, en riant et montrant ses innombrables dents acérées :
«- Aurais-tu peur, maudit vassal ? Et pourtant la mort nous guette chaque jours, à chaque heures des jours qui se suivent inlassablement. Mais aujourd'hui, la mort viendra pour te saisir, toi, un minuscule être qui sera terrassé par ma lame.
- Pourtant, cela fait des années que la mort tente de m'étreindre, mais toujours sans succès. Ce n'ai sûrement pas aujourd'hui que je tomberais. Je répondis »
S'en suivi une cascade d'injures. Jusqu'à que le Morholt se calme
«- Je sais où nous pourrons nous battre en toute tranquillité.
- à quoi bon, Vassal, nous sommes au calme n'importe où sur cette île. Pas un animal alentours. Seuls résident quelques cadavres. Ce sont sans doute tes dernières victimes.
-Tu as raison. Me répondis-t-il. Je suis assez fier de mes créations. »
A ces mots, mon regard se posa tout autour de moi. Je vis les corps, certains étaient simplement assis, mais d'autres étaient dans d'étranges postures : certains donnaient l'impression d'être encore en vie. Je compris pourquoi le Morholt parlait de créations.
«- Dans ce cas où allons nous nous battre ? Je demandai
-ICI!!! Hurla-t-il avant de charger.
Le combat commença sur l'île de Saint-Samson, sous un tonnerre qui ne cessait pas.
J'avais peur de combattre, le Morholt qui malgré tout était d'une assurance tel que Ulysse lui
même serait terrifié.
Mais je ne pouvais me résigner à fuir, car tout Tintagel comptait sur moi. Nous nous
enfonçâmes dans l'île jusqu’à arriver dans un répugnant marrais. Je sentais une sensation
forte m'envahir.
Comme un mélange de haine, de peur et d'asphyxie à cause de l'odeur nauséabonde que ce
marais laissait s échapper. Soudain le Morholt me poussa à terre et tenta de me noyer.
Je sentis mes forces m'abandonner. Avant de perdre connaissance, je réussis à attraper l'une
des mains du monstre et à retirer de son majeur, une bague ensanglantée.  
Puis je fermais les yeux. Après quelques heures, je me réveillais enfin. Je sentis une odeur de
brûlé. Je me levais rapidement et j'entendis le Morholt crier de joie. Prudemment, je
m'approchai du feu et du Morholt. Je me souvins de l'anneau que je lui avais arraché.
Je le mis à mon doigt et à ma grande surprise, je sentis une nouvelle force m'envahir,
comparable à celle d'une divinité. Le Morholt me vit et aperçut l'anneau à mon doigt.
« Ma bague ! Cria t-il »
Je compris enfin pourquoi le Morholt gagnait tous ses combats :
cette bague lui offrait la toute- puissance. J'étais perdu dans mes pensées quand un coup
d'épée magistral me ramena à l'ordre. En une fraction de seconde, je sentis une horrible
douleur venant de mon bras droit. Après un long cries de douleur, je tombais à terre, mais
je n'étais pas encore vaincu ! D'un geste vif, je saisis mon épée afin de la planter dans le
genou gauche du Morholt . Celui-ci hurla de douleur à son tour.
Malheureusement, cette douleur, au lieu de mettre le Morholt hors d'état de nuire, le rendit
encore plus furieux. Il chargea de nouveau, mais cette fois bien plus vite. Je fus propulsé en arrière et la bague glissa de mon doigt. Il la repris avant de s'approcher de moi. Je me relevai le plus rapidement possible. Malheureusement, ce n'étais pas assez vite car à peine j'étais debout que le Morholt attaquait de plus belle. Après plus d'une heure de combat acharné, Je ne trouvais plus la force de lui assener un autre coup. En revanche lui, grâce au pouvoir de l'anneau qu'il avait repris durant la bataille, était encore en pleine forme. Il s'approcha de moi et me donna un coup de genou vif dans le bas-ventre. Je tombai à terre. Pour moi, c'était la fin. Il s'approcha de moi, mis son pied sur mon ventre et il appuya de toutes ses forces.
«- Pour toi, le combat est fini ! Lança-t-il fièrement. »
Je n'avais pas la force de répondre. Le géant étais entrain d'écraser lentement mes poumons. Je fermais les yeux de nouveaux mais cette fois, je présentais que je ne les rouvrirais plus jamais. Je vis une lumière d'un blanc éclatant. « Alors ça y est, c'est la fin, pensais-je, vais-je donc mourir ainsi d'une tel manière ? » Malgré la mort qui me tendais les bras, je sentais encore le goût du sang dans ma bouche. « Je ne peux mourir ainsi, Rohalt (le père adoptif de Tristan) m'assurais que jamais un combat ne me tuerais. Ho ! Rohalt ! Vous me manquerez. Et vous aussi, beau Sire (c'est comme ça qu'il appelle le roi de Cornouailles, son pays) ! » Pour prononcer ces paroles, même dans ma tête, je devais devenir fou. Ce devais être l'atroce douleur qui me faisait avoir ces terribles pensées. Tout à coup, j'entendis Le Morholt hurler. Est-il mort lui aussi ? Je vis la lumière blanche éclatante noircir, puis j'entendis une voix me répéter en boucle « Ce n'est pas aujourd'hui que tu périras !». Je fis ce que je pensais ne plus jamais faire : j'ouvris les yeux. Ce que j'aperçus me coupa le souffle : un loup enragé mordais le géant. J'en profitais pour difficilement me relevé. Le loup était comme une ombre, ou plutôt un ange envoyé par dieu pour m'aider dans ma terrible mission. Je pris mon épée et d'un coup sec, la planta de mes faibles forces dans la tête du Morholt. Celui-ci cria, puis s'effondra. Je me tournai vers le loup et lui dis :
« Merci, mon ami ». Le loup fit une longue révérence et partit.
Je me tournais vers le corps du Morholt. Sa jambe était presque totalement arraché par le loup.  Mon épée était encore planté dans sa tête, dont sortait un mélange de fragments d'os et le reste de son sang. Avant de partir, je repris mon épée, ce qui ne fut pas une mince affaire. Un bout de mon épée resta planté dans le crane du géant. Je le regardai une dernière fois et lui dit fièrement :
« Pour toi, le combat est fini ! »


Dernière édition par HBahia le Jeu 3 Nov - 19:28, édité 1 fois
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Message par HBahia Sam 17 Sep - 19:52

PS: j'étais nulle en français donc il y a beaucoup de fautes... désolée pour vos petits yeux délicats Embarassed
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Message par toudydou Dim 18 Sep - 12:59

Ce qui est marrant c'est qu'il y a plus de fautes dans ton paragraphe introductif que dans ton texte xD
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Message par HBahia Dim 18 Sep - 14:04

Crying or Very sad je savais que j'étais nulle en français...*va se rouler en boule dans un coin de sa chambre*
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